À ma sortie de l’émission PlayList de Ricardo Nicolas sur Radiotélévision Caraïbes (94.5 FM), je suis redevenu plus désabusé que je ne l’étais quant à la place réservée aux enfants dans les médias traditionnels de masse. Mes échanges avec le ministre de la Culture et de la Commmunication, Pradel Henriquez, m’ont par ailleurs appris qu’il faut attendre encore si l’on veut que les enfants figurent parmi les priorités du gouvernement Jouthe. En ces temps de Covid-19, l’angoisse, l’anxiété et tous leurs corollaires doivent être combattus par la recherche de l’évasion saine, instructive mais surtout citoyenne.

Le nouveau coronavirus convoque, sans conteste, le sens de l’existence. L’ébranlement que cet ange de la mort provoque chez chacun réclame une quête de sens que la littérature peut éclairer si celle-ci revendique son statut de catharsis pour les âmes désabusées. Dans cette nouvelle chronique hebdomadaire proposée par la rubrique Culture, la vertu thérapeutique des œuvres littéraires sera mobilisée car ces fenêtres illuminent la pénombre de notre vie, apaisent nos douleurs, frayent des issues insoupçonnées à notre trajet humain.

Il semble qu’en cette période de « confinement » le cinéma apparaît comme le meilleur substitut à la solitude. Mais à quel type de contenu faut-il céder notre rétine si nous voulons que ce moment de soi à soi entretienne nos âmes ? Comment faut-il, par l’image, apaiser nos craintes, calmer nos angoisses, trouver les ressources pour rebondir en dépit de tout ? À sa manière, cet article vous offre les bons outils en vous apprenant à identifier les clés et à combattre les revers dévastateurs du cinéma.